Secrétariat Académique

Secrétariat Académique :
Karine Perraud - Hervé Guichard
(06 85 12 12 57) cgteduc-nantes@orange.fr
Dates à retenir :
Prochain Bureau : Mardi 6 décembre 2016
Prochaine Commission Exécutive : Mardi 22 novembre 2016
Sortie du "Repères" n°106 : janvier 2017

lundi 23 décembre 2013

VINCENT PEILLON VEUT "REPENSER LE COLLEGE UNIQUE" : CHICHE !


A l'occasion du Conseil Supérieur de l’Education du vendredi 6 décembre 2013, le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, a fait quelques annonces concernant le collège.
En premier lieu, le ministre a annoncé la fin de la note de vie scolaire. La CGT Educ'action prend acte positivement de cette suppression qu'elle revendiquait.
En second lieu, le ministre a annoncé la création de 4 000 postes (en équivalents temps plein), dont 1 500 dès la rentrée 2014. Ces postes seraient utilisés aux "temps d'accompagnement éducatif". "Un volant d'heures professeurs sera alloué à chaque niveau", de quatre heures en sixième cinquième et deux en quatrième troisième, pour "donner aux équipes davantage d'autonomie pour faire réussir tous les élèves". La CGT Educ'action souhaite que ce soit des décharges de service pour améliorer les conditions de travail des personnels. De plus, le ministre fait le choix de ne pas renforcer les enseignements qui pourtant en auraient besoin. La CGT Educ'action demande à ce que ces 4 000 postes servent, entre autres, à renforcer les enseignements en collège. La CGT Educ'action rappelle son opposition à la généralisation de l'accompagnement éducatif.
Enfin, le ministre a annoncé vouloir "repenser" le collège unique. La CGT Educ'action accueille favorablement cette annonce, d'autant qu'elle considère que le collège dit unique n'a jamais été mis en place dans la réalité. La CGT Educ'action rappelle plusieurs des principes qui doivent guider un lancement d'un collège vraiment unique :

- Une école publique, gratuite et laïque, dont l'objectif premier est la réussite de tous les jeunes élèves en matière d'éducation, de qualification et d'émancipation.

- L'insertion sociale et professionnelle, l'épanouissement personnel, dans le contexte d'une élévation générale des niveaux de qualification, imposent l'acquisition d'une formation initiale solide et de haut niveau. L'accès à la formation continue durant la vie professionnelle est corrélé à la réussite lors de la formation initiale.

C’est pourquoi la CGT revendique la prolongation de la scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans. En urgence, nous considérons que la fin de la 3e doit être atteinte par l'ensemble d'une classe d'âge. La CGT s’oppose donc fermement à toute orientation au cours de la scolarité au collège qui ne peut constituer une solution aux difficultés des élèves.
Chaque élève doit donc s’être constitué en fin de troisième un bagage culturel commun qui intègre tous les aspects de la connaissance : littéraire, historique, scientifique, technologique, économique et sociale, artistique et sportive. En ce sens, la CGT s'oppose à la réduction de la scolarité obligatoire au socle commun. Loin d'assurer à tous les élèves une base commune, le socle conduit les enseignant-es à proposer une éducation au rabais aux élèves en difficulté et une éducation plus ambitieuse aux élèves les plus initiés. Pire, dans le cadre de la territorialisation actuelle que nous contestons, cette politique renforce une école à deux vitesses sur le territoire au détriment des classes populaires.
Le collège doit entrer dans une nouvelle phase de démocratisation après la phase de massification. Les enseignements sont actuellement organisés pour des élèves qui sont à l’aise avec le système scolaire, et sont ainsi générateurs d'échec. La scolarité au collège doit engager l'élève sur la voie de l'émancipation à travers la construction d'une culture, la structuration de l'intelligence et le développement de capacités critiques, la formation à la citoyenneté. Le collège doit permettre à tous les élèves d'obtenir un niveau qui leur ouvre un large choix de parcours, qui favorise leur épanouissement et les conduise, à une qualification pour une insertion sociale et professionnelle souhaitée et assumée.
  
Communiqué de presse UNSEN-CGT



mardi 26 novembre 2013

RYTHMES SCOLAIRES : APPEL A LA GRÈVE NATIONALE JEUDI 5 DÉCEMBRE

LE MANS :
Rassemblement à 10 h Maison des Associations Place d'Arcole
Assemblée Générale des grévistes à l'issue de la manifestation
ANGERS
Assemblée Générale des grévistes : 9 h Bourse du travail 
Manifestation 10 h 30 Place Imbach
LA ROCHE-SUR-YON : 
 Assemblée Générale : 9 h30  Bourse du travail 
Manifestation 11h Place du théâtre
LAVAL 
 Assemblée Générale : 9h Salle de la FAL
Manifestation : 11h Place du jet d'eau 
NANTES
Manifestation  à 11h30  préfecture de Nantes


L'appel Intersyndical National
APPEL INTERSYNDAL DU MAINE ET LOIRE
Réformer les rythmes scolaires à moyens constants, en transférant le coût sur les communes ou les familles, en ménageant les lobbies du tourisme, en méprisant les personnels, en dégradant leurs conditions de travail, c'est inacceptable.
Il ne doit pas y avoir de généralisation à la rentrée prochaine. La réforme doit être suspendue et des discussions doivent s'ouvrir immédiatement pour écrire un nouveau décret sur l'organisation du temps scolaire. Tout changement d’organisation doit obligatoirement recueillir l’accord préalable des enseignants.
C'est sur ces revendications que le SNUipp-FSU, Sud-éducation, SUD Collectivités Térritoriales, le Snudi-FO, FO Territoriaux, la CGT Éduc'Action (SDEN-CGT pour les personnels des écoles publiques  et SNEIP-CGT pour les personnels des écoles privées) et la CGT Territoriaux appellent tous les personnels des écoles à la grève le 5 décembre prochain, dans l'unité la plus large possible.
Si une vraie réforme des rythmes doit voir le jour, elle doit être totalement financée par l'État. Il ne doit y avoir aucun transfert de compétences ni financier sur les collectivités locales. Le service public d'éducation doit rester dans le cadre exclusif de la Fonction Publique d'État, pour garantir dans toute la mesure du possible l'égalité sur le territoire, pour ne pas ouvrir une brèche dans les statuts des personnels de l'Éducation Nationale, pour garantir la laïcité, la gratuité de l'éducation, la gratuité pour les familles.
Cette réforme des rythmes, mise en place par le ministre, s'inscrit dans la politique d'austérité du gouvernement. Cette austérité qu'on impose à l'ensemble de la population pour garantir les profits des actionnaires des banques et des plus grandes entreprises, au prétexte d'améliorer la compétitivité afin de sauver des emplois que ces mêmes actionnaires s'empressent de supprimer.
Nous ne pouvons pas dissocier la question des rythmes de celle du budget de l'Éducation Nationale. C'est pourquoi, le 5 décembre, nous revendiquerons aussi des moyens pour l'école et pour nos conditions de travail (baisse des effectifs par classe, moyens pour les RASED, le remplacement, véritable formation initiale et continue...).
Le 5 décembre ne doit pas être une journée sans lendemain. C'est pourquoi nous mettons d'ores et déjà en débat les suites à donner à cette journée de grève. L'Assemblée Générale des grévistes qui se réunira à 9 h, à la bourse du travail d'Angers aura à se prononcer sur les modalités de la poursuite de l'action : nouvelle journée de grève, reconduction, manifestation nationale. C'est aux grévistes d'en débattre. Nos organisations prendront ensuite leurs responsabilités au vu des remontées des AG.
Tous en grève le 5 décembre, dans l'unité. Participons massivement à l'Assemblée Générale des grévistes (9 h Bourse du travail d'Angers) ! Participons massivement à la manifestation (RV 10 h 30 Place Imbach) !

Des préavis de grève ont été déposés couvrant tous les personnels (écoles, collèges, lycées, territoriaux)

lundi 25 novembre 2013

LETTRE AUX MAIRES DU MAINE ET LOIRE

Angers le 21 novembre 2013

Le collectif vigilance laïcité de Maine et Loire :
FCPE – FOL– Francas- FSU – JPA – LDH- OCCE - SNEP - SNES –  SNESUP- SNUipp –Solidarité Laïque - Sud-Education– UNSA Education- SDEN.CGT
Siège : 14 bis avenue Marie Talet – 49100 ANGERS


à

Mesdames et messieurs les maires de Maine et Loire.

Objet : aménagement des rythmes scolaires et l'enseignement catholique1.

Mesdames et messieurs

Alors que la loi sur l'aménagement des rythmes scolaires, ne concerne que l'enseignement public, il est fort possible que les écoles privées vous demandent de financer leurs activités périscolaires.
Les dirigeants de l'enseignement catholique ont déjà fait savoir publiquement qu'ils vous solliciteraient tout en affirmant que les activés optionnelles devaient être conformes aux projets éducatifs de l'enseignement confessionnel. Ils tentent donc d'obtenir, hors de toute légalité, l’extension du forfait communal imposé par la loi Debré pour les enseignements obligatoires à des activités optionnelles périscolaires de caractère propre.
De bonnes âmes, indifférentes aux charges supplémentaires communales, prétendent que ce n'est pas l'enseignement privé qui serait subventionné, mais les enfants le fréquentant. Ce raisonnement ne tient pas. Ce sont bien des activités qui seront financées, lesquelles prolongeront les projets des écoles. Les directeurs diocésains ont bien lu la loi.
Si des parents des écoles privées souhaitent que leurs enfants bénéficient d'activités périscolaires, les communes peuvent très bien leur ouvrir les structures mises en place auprès des écoles publiques. Ainsi la loi sur l'aménagement des rythmes scolaires sera respectée, ainsi la loi Debré ne sera pas illégalement élargie, ainsi il n'y aura pas de discrimination entre les enfants qui se retrouveront dans une structure laïque, ainsi les communes diminueront leurs dépenses.

Les organisations du Collectif vigilance laïcité, vous prient, d'agréer mesdames et messieurs, leur attachement à l'école de la République et aux libertés communales.
Pour les organisations du collectif, le coordonnateur.
Jack Proult




1 Le Syndicat National de l'Enseignement Initial Privé  (SNEIP-CGT) informé de ce courrier nous a fait savoir qu'il l'approuvait et nous demande de l'indiquer.

jeudi 14 novembre 2013

100 ENSEIGNANTS-PARENTS ET TERRITORIAUX CONTRE LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES AU MANS

 A l'appel de la CGT Educ'Action, de FO et de Solidaires le rassemblement place de la Préfecture
 Rejoints par des lycéens protestants contre les expulsions de jeunes immigrés ils sont partis en manifestation

mercredi 13 novembre 2013

AVS (AUXILIAIRES DE VIE SCOLAIRE) POUR L'ACCUEIL DES ELEVES HANDICAPES UNE FORMATION BIDON POUR UN MIRAGE DE DIPLOME

            Nous avons (…) souhaité agir pour la professionnalisation des contrats aidés, 26000 postes, soit 15000 équivalents temps plein. Pour les 8000 nouveaux contrats, qui seront créés pour assurer la prochaine rentrée scolaire, nous doublons les heures de formation : des 60h initialement prévues, nous passons à un module de 120 heures (60h avant la prise de poste et 60h au cours des deux ans du contrat) permettant d’acquérir l’un des domaines de compétences du nouveau diplôme, sur le même modèle que ce qui existe actuellement pour les assistantes maternelles. »
            C’est en ces mots que Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, accompagnée de Vincent Peillon et de George-Paul Langevin, s’exprimait le 22 août 2013, pour annoncer à grands renforts de médias la professionnalisation des Auxiliaires de Vie Scolaire.

Mais des discours à la réalité, il y a … un ravin  !
            De nombreux contrats aidés ont été embauchés à la rentrée 2013 pour des emplois d'AVS dans les écoles, les collèges et les lycées : nouveaux ou renouvellements puisqu'on peut être renouvelé jusqu'à un maximum de 2 ans (5 ans pour les plus de 50 ans).
            Mais personne n'a eu les 60 h  de formation avant la prise de poste. On nous propose bien une "formation d'adaptation à l'emploi" de 60 h pendant le contrat, mais il s’agit plus d’une information que d'une formation, qui paraît bien légère pour permettre d’acquérir des compétences pour un hypothétique « domaine de compétences » d’un hypothétique « diplôme ».
            Cette formation a été créée suite à des recours d’AVS devant le tribunal des  Prud’hommes pour défaut de formation, les employeurs étant supposés en dispenser aux contrats aidés. Ces recours ont été gagnés par les AVS.
            En représailles, le Directeur d'Académie du Maine et Loire, n'a pas hésité à refuser le renouvellement d'un AVS qui, contrairement aux autres AVS, n'avait pas attendu d'être à la fin de ses droits à renouvellement pour attaquer aux Prud'hommes. Il a reçu une lettre lui disant froidement : on ne pourra pas  vous  donner la formation que vous demandez, donc on ne renouvelle pas votre contrat. L’Éducation Nationale reconnaît ainsi, que malgré le changement de gouvernement, malgré les condamnations par les Prud'hommes, elle  a bien l'intention de continuer à ne pas donner la formation qui est obligatoire pour un contrat aidé !
            Cette basse vengeance est scandaleuse : une pétition circule pour demander le renouvellement de notre camarade..
            Mais l’Éducation Nationale essaie quand même d'ouvrir un parapluie contre les recours aux Prud'hommes en essayant d’imposer une formation bidon aux AVS. On ne sait jamais, des fois que les tribunaux finiraient par vouloir y croire !
            Dans le Maine et Loire, nous avons 1 h prévue dans notre horaire de 20 h hebdomadaire pour la formation. Mais cette formation est organisée en dehors du temps de travail pendant le temps libre des AVS, non rémunérée bien évidemment.
            Pourtant, certains AVS ont un deuxième emploi à côté, afin d’essayer de subvenir à leurs besoins : salaire brut mensuel d’un AVS en contrat aidé : avec 671.20 € mensuel, mieux vaut ne pas vivre seul(e) !. Tous, nous avons besoin de pouvoir utiliser notre temps libre à des recherches d'emplois et des formations qui pourraient nous aider à trouver une porte de sortie du chômage et de la précarité.
            A quoi bon faire une formation,  pour « s’adapter » à un emploi qui dure 24 mois ? Même pour exercer notre métier d'AVS au quotidien avec les enfants handicapés dont on s'occupe, elle est tellement généraliste qu'elle ne sert, à peu de choses près, à rien !
            Quant à dire que cela nous préparerait à une partie d'un diplôme, qui pourrait nous pérenniser dans l'emploi d'AVS, alors que pour l'instant personne ne sait rien d'un diplôme qui n'existe pas, c'est vraiment essayer de nous faire prendre des vessies pour des lanternes !
            Mais il y a tout de même du bon dans ces formations : on rencontre les autres AVS du département et c'est bien pratique pour faire circuler les tracts syndicaux.

Une AVS de la  CGT Educ'Action 49




Nous revendiquons :
- une formation professionnalisante pour tous les AVS

- un plan de titularisation de tous les AVS