Secrétariat Académique

Secrétariat Académique :
Karine Perraud - Hervé Guichard
(06 85 12 12 57) cgteduc-nantes@orange.fr
Dates à retenir :
Prochain Bureau : Mardi 6 décembre 2016
Prochaine Commission Exécutive : Mardi 22 novembre 2016
Sortie du "Repères" n°106 : janvier 2017

lundi 28 janvier 2013

APPEL DU CONGRÈS DE LA CGT ÉDUC’ACTION TOUS ENSEMBLE CONTRE LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT


La CGT Educ’action a tenu son congrès national à Montreuil du 23 au 25 janvier 2013 dans un contexte de crise du capitalisme qui s’approfondit.
Les conditions de vie et de travail continuent de se dégrader pour l’ensemble des travailleurs. Le patronat poursuit son offensive qui entraine l’augmentation du chômage, de la précarité et de la pauvreté.
Le gouvernement ne rompt pas avec les politiques précédentes et a clairement choisi une politique d’austérité qui sert le MEDEF.
20 milliards d’euros de crédit d’impôts au patronat sans contrepartie s’ajoutent aux 170 milliards d’euros d’aides publiques et d’exonérations en tout genre dont les entreprises bénéficient déjà. Dans le même temps, le SMIC n’est revalorisé que de 3 centimes d’euros de l’heure et les salaires des fonctionnaires ne sont toujours pas revalorisés.

Comme toute la CGT, la CGT Educ’action dénonce l’accord sur « l’emploi » signé, sous l’autorité du gouvernement, entre le patronat et des organisations syndicales minoritaires : CGC, CFTC et CFDT !

Dans l’Éducation nationale, l’heure n’est pas non plus au changement.
Les créations de postes annoncées pour la rentrée 2013 masquent les suppressions subies et sont très loin de répondre aux besoins. Elles ne permettent même pas de revenir à la situation pourtant déjà dégradée de 2011. Sur l’ensemble du quinquennat, la loi de programmation ne couvre pas les suppressions d’emplois, et les nouvelles missions fixées par cette loi ne sont pas budgétées.
Au-delà de ce volet budgétaire inacceptable, nous ne pouvons pas non plus nous satisfaire de voir que les fondements idéologiques qui ont présidé aux réformes des précédents gouvernements (socle commun, livret de compétences, bac pro 3 ans, lycées…) ne sont pas remis en cause et que la précarité est renforcée.
Ce projet de loi s’inscrit dans l’acte III de la décentralisation. Un cap supplémentaire serait franchi, avec le pilotage des cartes de formation professionnelle et la prise en charge des services d’orientation par les régions, ainsi que le transfert aux collectivités locales d’un certain nombre de missions incombant, dans le premier degré, à l’Éducation nationale. Avec la décentralisation, l’Éducation perdrait son caractère national. Nous ne laisserons pas faire !

Contrairement à ce qui est annoncé par le ministre, dans le premier degré, la réforme des rythmes scolaires va dégrader les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels (alourdissement de la charge de travail, multiplication des missions, souffrance au travail encore accrue…). La CGT Educ’action revendique la déconnexion du temps de présence élèves/enseignants (dans le premier degré) et la réduction du temps de travail pour tous.

La CGT Educ’action, conformément à ses engagements, prend ses responsabilités et appelle les personnels à se mobiliser, par tous les moyens possibles, pour imposer une autre politique gouvernementale.
À l’image du mouvement massif dans le premier degré à Paris, elle appelle à élargir la mobilisation à l’ensemble des personnels sur tout le territoire.
Au niveau national, dès le 31 janvier avec l’ensemble des personnels de la fonction publique et  dans l’Éducation nationale, dès les premiers jours de février, nous appelons à la grève pour l’abrogation de la loi d’orientation, contre la réforme des rythmes scolaires et la décentralisation.

vendredi 11 janvier 2013

LE 31 JANVIER JOURNÉE DE GRÈVE DANS LA FONCTION PUBLIQUE

La Roche sur Yon 10 h 30 devant la Préfecture
Le Mans 10 h Place de la Préfecture
Saint Nazaire 10 h 30 Fontaine République 
(près paquebot)
Nantes 10 h 30 devant le CHU
Laval : départ à 8 h 30 Salle polyvalente pour aller manifester au Mans 
- AG 9 h 30 Maison de quartier des Pommeraies
Angers 11 H Préfecture


Pour mieux lire cliquer sur le tract

mercredi 9 janvier 2013

MORTS AU TRAVAIL : C'EST LÀ LE VÉRITABLE COÛT !


13 suicides et 5 tentatives ont été recensés par les sentinelles du travail de l’Observatoire des conditions de travail de la FERC CGT (OFCT), entre la rentrée de septembre et les congés de fin d’année, et ce, uniquement pour ce qui a pu être identifié dans les champs de l’éducation, de la formation, de la recherche, de la culture et de l’éducation populaire. Autant dire que ce chiffre est en-dessous des réalités.

La diversité des métiers et des régions concernées attestent, s’il en est encore besoin, que ce ne sont ni les secteurs professionnels qui sont en cause, ni une pseudo fragilité d’une partie du salariat mais bien l’indignité des conditions de travail.

Les organisations du travail, hautement toxiques, conduisent à déposséder chacun de son travail, à amputer sa partie créatrice, émancipatrice et on est sommé d’être un simple exécutant sur la base de critères, de normes, d’injonctions qui sont en total et brutal décalage avec ce qu’il faut mobiliser d’intelligence, d’inventivité, de compétences et d’énergie pour sa réalisation.

Pour la FERC CGT, il y a là bien davantage qu’une atteinte à la démocratie sur les lieux de travail.  Dans un monde qui a la prétention d’étouffer les travailleurs au nom de la rentabilité par un arsenal agressif d’outils de gestion, de contrôle, de normes et d’évaluations, la question des conditions de travail est un enjeu majeur et la FERC CGT appelle à la tolérance zéro.

Elle appelle à briser le silence quant au vécu et au ressenti de ceux qui créent les richesses par leur travail quotidien, à créer les conditions pour que s’exerce leur droit à l’expression directe et collective sur les conditions d’exercice du travail et son organisation.

La FERC CGT propose des outils pour que toute tentative ou suicide ne relève pas du silence et de l’impunité des employeurs, pour que des alertes soient lancées dès qu’il y a atteintes aux droits fondamentaux et à l’intégrité physique et mentale des travailleurs.

MODE D’EMPLOI DES CONCOURS RESERVES AUX CONTRACTUELS


Le dispositif de titularisation tel qu’il est mis en place par le gouvernement ne satisfait pas à nos exigences de titularisations de toutes et tous. Dès le début, la CGT-Educ’Action a exprimé un avis négatif. Néanmoins, nous avons à cœur de vous informer avec le plus de précision possible afin que celles et ceux qui peuvent bénéficier de ces titularisations puissent le faire. C’est le sens de ce mode d’emploi.

Le cadre :
La note de service régissant le recrutement sur concours réservés est enfin parue jeudi 20 décembre (7 mois après l’adoption de la loi). Elle donne des précisions sur les modalités des concours réservés aux contractuels dans le cadre de la loi du 12 mars 2012, les conditions et dates d’inscription.

Les dates et modalités pour l’inscription
Vous devez vous inscrire par internet du 15 janvier 2013, à partir de 12 heures jusqu’au 21 février 2013, 17h. Il ne faut pas attendre le dernier jour car le serveur risque d’être saturé !

Pour les professeurs des écoles et pour le second degré, d’éducation et d’orientation :
A la fin de votre inscription, vous devez récupérer un numéro. Vous pourrez modifier votre dossier jusqu’à la fin de la période d’inscription. Les inscriptions multiples ne sont pas autorisées, donc qu’à un concours réservé par session annuelle (le plan prévoit 4 sessions). Vous pouvez néanmoins vous présenter simultanément aux concours internes et externes. Rappelons que les inscriptions aux concours externes 2014 sont ouvertes aux mêmes dates.

Les conditions pour s’inscrire : l’éligibilité
Vous devez remplir 3 conditions :
-       En fonction entre le 1/01 et le 31/03/2011.
-       4 années d’ancienneté sur les 6 dernières années à la date de clôture des inscriptions du concours.
-       Au moins 2 de ces quatre années accomplies entre le 31/03/2007 et le 31/03/2011.
Pour le décompte de l’ancienneté, un temps partiel est considéré comme un temps plein et un service inférieur à 50% comme ¾ de temps complet.

Rappel : les collègues en CDI sont automatiquement éligibles.

Les modalités des épreuves
Recrutement Certifiés, CPE, PEPS ou Doc.
Un concours réservé avec une épreuve d’admissibilité consistant en l’étude par le jury du dossier “Reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle” (RAEP) et qui fixe la liste des candidats admissibles. L’épreuve d’admission est un entretien avec le jury visant à reconnaître les acquis de l’expérience professionnelle du candidat et apprécier son aptitude et ses capacités à appréhender une situation professionnelle concrète. L’épreuve comporte deux parties. Chaque partie compte pour moitié dans la notation de l’épreuve, notée de 0 à 20. Pour plus de détails sur la nature des épreuves, consultez la note de service.

Recrutement PLP ou PE
Un examen professionnalisé comportant une seule épreuve d’admission d’un entretien avec le jury visant à reconnaître les acquis de l’expérience professionnelle du candidat et à apprécier son aptitude et ses capacités à appréhender une situation sur la base du dossier RAEP. Dans les 2 cas, le candidat doit établir un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle qui doit être transmis avant le 8 mars.
Des indications sur le contenu et la forme du dossier RAEP sont dans la note de service.

Des interrogations qui restent nombreuses
La circulaire ne répond pas à toutes les questions, et notamment des questions très importantes restent en suspens.

S’inscrire dans quel concours ?
La logique de la loi est d’offrir à tous les non titulaires éligibles la possibilité d’accéder à un concours réservé de recrutement. Or en indiquant une liste de sections et d’options qui seraient ouvertes le ministère ne répond pas, à la situation de collègues sur des disciplines rares ou de la MGI : Doivent-ils choisir une section de recrutement ? Comment seront-ils évalués sur leur expérience qui ne peut être celle qu’ils ont été obligés de choisir pour s’inscrire ? Quel sera leur situation après l’admission (titulaires sur leur discipline ou mission initiale ou sur celle de recrutement) ?

Quel devenir après le concours ?
Par ailleurs, la note de service ne donne aucun élément sur le traitement qui sera réservé aux collègues qui seront reçus : Auront-ils la garantie d’être stagiaires dans leur académie ? Quelle sera leur situation dans le mouvement inter académique pour leur première affectation en tant que titulaire ? Quelle bonification auront-ils ?
L’idée d’examen professionnel est dévoyée puisque la possibilité de réussite reste limitée par un nombre de postes.

La CGT a interrogé le ministère qui n’a pour l’instant apporté aucune réponse. La CGT a donc interpellé à nouveau le ministère, nous vous en donnerons la réponse dès qu’elle sera connue.
Nous invitons les collègues en difficulté pour s’inscrire dans le dispositif à nous remonter leur dossier afin que nous puissions porter ces situations au ministère. 
PRENEZ CONTACT AVEC NOS SYNDICATS DÉPARTEMENTAUX

lundi 7 janvier 2013

L'AVENIR DU LP LUDOVIC MÉNARD A TRÉLAZÉ (49)


La volonté de l’Education Nationale de fermer les « petits lycées », aux effectifs « trop petits », et le fait que  le LP Ludovic Ménard soit le plus menacé ont été affirmés plusieurs fois aux élus du conseil d’administration.
 Le chef d’établissement nous l’a dit lors de l’audience que nous avions demandée en début d’année scolaire. Il nous a dit que cela avait été affirmé par la DASEN (Directrice d’Académie). Il l’a redit lors du Conseil d’administration qui a suivi le 18 octobre.

L’argument est que l’Education Nationale et le Conseil Régional sont favorables au regroupement par « pôles  de métiers », nouvelle manière de désigner les lycées des métiers. Il s’agit selon eux d’être plus performants, plus efficaces. Le même argument que pour fermer les petits hôpitaux des zones rurales. En réalité le but est de faire des économies d’échelles de matériel et d’emplois.
Nous réaffirmons la nécessité au contraire de lycées de proximité, offrant localement des formations diversifiées. Seuls les élèves les plus motivés accepteront de se déplacer loin de chez eux pour faire une formation. La majorité choisira uniquement parmi les formations proposées à proximité de chez eux. C’est une conception élitiste de vouloir ainsi faire se déplacer les élèves loin de chez eux après la 3ème. Cela ne tient pas compte des difficultés des  familles socialement défavorisées.

Le chef d’établissement nous a dit que notre lycée sur Angers est le plus menacé car il n’a pas de « lisibilité » du point de vue des « pôles de métiers ». Il nous a décrit la « concurrence » :

Le « pôle » métiers des services à la personne et de la santé au LP de la Roseraie.
Cela justifierait  le transfert de la section APR de  Trélazé à la Roseraie dès septembre 2013.
En fait, c’est la  suppression d’un CAP APR sur le bassin d’Angers.
En effet, le LP de la Roseraie a déjà 2 sections APR et n’en souhaite pas une 3ème  alors qu’il demande la transformation d’un de ses 2 CAP APR en un autre CAP ! Mais bien entendu, la direction du LP de la Roseraie est candidate pour récupérer les effectifs du CAP APR de Trélazé pour négocier l’ouverture de nouveaux CAP, autres que APR : le LP de la Roseraie est lui aussi un des « petits LP » menacés de fermeture, à qui on demande, comme à nous,  « faire des propositions » pour accroître ses effectifs.

Le LP d’Avrillé qui serait le « pôle » tertiaire.
Notre filière commerce-vente serait  donc en concurrence avec le LP d’Avrillé.
Le LP d’Avrillé est  menacé sur sa filière productique. Comme il n’a que 300 élèves, il fait partie des « petits LP » menacés de fermeture, et il se défend en revendiquant le « pôle » tertiaire du bassin d’Angers.
En conséquence, le proviseur n’a pas demandé le CAP  EVS (Employé de Vente Spécialisé)-Option B (Produits d'équipement courant), en complément du CAP ECMS (Employé de Commerce Multi-spécialités). Il n’a demandé que le CAP EVS-option A (Produits alimentaires) au prétexte que nous avons une cuisine pédagogique. Mais l’option A est peu demandée par les élèves : 90 % de ceux qui  veulent  se  spécialiser  veulent  l’option B, 10 % veulent l’option A.  Pourtant les collègues ont dit au chef d’établissement que nous pouvions sans difficultés, faire passer les 3 CAP (ECMS, EVS-Option A et EVS-Option B), y compris à la carte selon les demandes qui se révèlent parmi les élèves de CAP ECMS tout au long de leur formation. Encore faut-il que les 2 options soient officiellement ouvertes !
Le fait qu’Avrillé le fasse n’est pas un argument pour que nous ne puissions pas le proposer aussi aux élèves de Trélazé !

Le LP Chevrollier qui serait le pôle « Electricité-Electronique »
Notre filière CAP-BAC PRO Electricité serait  donc en « concurrence » avec le LP Chevrollier.
Les pertes d’effectifs, entre la seconde bac pro Electricité et la 1ère sont pointées, comme si nous en étions responsables, en nous disant que cela menace le maintien du bac pro dans notre lycée,. Pourtant, le décrochage des élèves à la fin de la seconde bac pro 3 ans est un phénomène national ! Un rapport fait récemment au Sénat indique : « Le nombre de sorties passe ainsi de 7 278 en 2009 à 22 158 en 2011 à l'issue de la classe de seconde professionnelle".
Le chef d’établissement, pour résister à cette « concurrence », demande l’ouverture d’un bac pro AMA (Artisanat et Métiers d’Arts). Il y a des interrogations sur les places en internat (c’est un recrutement académique) et le  transport des élèves pose des problèmes. Le chef d’établissement se dit toutefois optimiste.  Bien entendu, il n’y aucune raison de ne pas être favorables à l’ouverture d’une nouvelle filière. Nous devrons toutefois être vigilants car il est prévu de déplacer les élèves pour une partie de l’enseignement professionnel dans les ateliers des LP Dunant et de Narcé : cela ne doit pas conduire à annualiser de fait les horaires des enseignants, ni à mettre des contraintes draconiennes sur les emplois du temps.
La mise en concurrence des établissements, à qui l’on demande de « faire des propositions » pour justifier leur survie est un scandale. C’est une des manières de miner la solidarité entre les personnels des différents établissements, pour que chacun défende « son » lycée, au lieu de revendiquer ensemble pour l’amélioration de nos conditions de travail et un service public de qualité.
Nous proposons de ne pas entrer dans ce jeu pervers. Nous ne sommes pas les ennemis des personnels du LP  d’Avrillé, de la Roseraie et de Chevrollier. Nous devons tous défendre l’existence des petits LP de proximité, avec une offre de formation variée, et contester cette logique des « pôles » de métiers, qui ne visent qu’à faire des économies budgétaires, au détriment de la jeunesse et des emplois.

Dans l’immédiat, pour la prochaine rentrée scolaire, concernant notre lycée, nous devons revendiquer le maintien de la section APR et  l’ouverture des 2 CAP EVS Option A et B, en complément  du CAP ECMS.

Et nous devons aussi revendiquer pour l’amélioration des conditions de travail, les nôtres et celles des élèves, ne pas laisser le lycée manquer de tout, ne pas accepter la pénurie de matériel, la dégradation et l’insuffisance des  locaux, les sous-effectifs de personnels d’encadrement et de maintenance  !