Secrétariat Académique

Secrétariat Académique :
Karine Perraud - Hervé Guichard
(06 85 12 12 57) cgteduc-nantes@orange.fr
Dates à retenir :
Prochain Bureau : Mardi 6 décembre 2016
Prochaine Commission Exécutive : Mardi 22 novembre 2016
Sortie du "Repères" n°106 : janvier 2017

mardi 25 juin 2013

GREVE CONTRE LES SUPPRESSIONS DE POSTES D'ASSISTANTS D'EDUCATION DANS LE MAINE ET LOIRE

Le Ministère de l'Education Nationale a annoncé la suppression de 2000 postes d'assistants d'éducation. Il s'agit surtout des personnels des services de vie scolaire des collèges et lycées chargés de la surveillance en dehors des heures de cours et de l'encadrement éducatif des élèves. Dans le Maine et Loire, c'est l'équivalent d'une vingtaine de postes qui sont supprimés : cela touche beaucoup d'établissements scolaires, car cela se traduit par des réductions du nombre d'heures attribué par établissement.
Pour se justifier, l'administration nous explique qu'on ne supprime pas les temps horaires des assistants d'éducation consacrés à la surveillance, mais seulement la partie qui est consacrée à l'accompagnement éducatif. Elle explique que ce sont des tâches pédagogiques qui doivent être confiées à des enseignants, et qu'elle embauchera pour cela des Emplois Avenir Professeur (EAP)
Des salariés précaires maltraités ….
D'une part, en Directrice des Ressources Humaines aussi glaciale que les DRH des entreprises capitalistes, l'Education Nationale ne se soucie pas des conséquences immédiates sur les personnels en situation de grande précarité en poste cette année dans les services de vie scolaire. En effet, ce changement de politique de recrutement aura pour conséquence des non-renouvellements de contrats, des diminutions d'horaires (et donc de salaires), des mutations forcées. Cela aura aussi un effet domino  sur les AVS (Auxiliaires de Vie Scolaire)  qui accompagnent les élèves handicapés (y compris ceux des écoles) car certains d'entre eux ont été embauchés sur le quota de postes assistants d'éducation attribués au Maine et Loire.
Un nouveau contrat précaire : les Emplois Avenir Professeur
Les Emplois Avenirs Professeurs ne sont que de nouveaux contrats précaires, dont la CGT et d'autres syndicats ont dénoncé la finalité et les conditions d'embauche.
Ces EAP sont destinés aux étudiants boursiers ayant un bac + 3 (par exemple une licence) qui souhaitent devenir professeurs. Ce sont des contrats de droit privé, avec un horaire variant de 12 h à 17 h 30 par semaine, pour 400 euros  net par mois (qui s'ajoutent aux bourses reçues en fonction de la situation familiale), pour une durée de 3 ans maximum.
Bien sûr, pour des étudiants ayant besoin de financer leurs études en travaillant, un « job » est une chance d'améliorer leurs conditions de vie.
Mais ces EAP sont en réalité ce qui remplace les 2 années de formation payées que revendique la CGT pour former les futurs professeurs ayant un bac + 3. On sait d'avance que les EAP  seront sous la pression du manque de moyens humains des établissements scolaires et qu'ils serviront à compenser la saignée  de plus de 60 000 emplois de titulaires qui a eu lieu dans l'Éducation Nationale. La pénurie de personnels a pour conséquence des classes surchargées et une désorganisation catastrophique  du travail. Ce ne sont pas les 20 000  postes de professeurs annoncés  en plus pour la rentrée qui y  changera quelque chose, car cela ne se traduira dans les faits que par une création nette de 7000 emplois. La formation « sur le tas » des EAP dans ces conditions ne sera pas une formation, mais tout au plus une approche de la réalité du métier  suffisante pour défaire un jeune de son enthousiasme pour le métier d'enseignant !
Au lieu d'embaucher sur des emplois de fonctionnaires titulaires, l’état a recours à un nouveau subterfuge, qui lui permet d’embaucher des personnels qualifiés à peu de frais tout en s’exonérant de cotisations sociales.
La bonne réponse : la grève !       
L'inconnue, c'est la réaction des assistants d'éducation. Dans le Maine et Loire, suite à l'annonce de la suppression d'une vingtaine de postes d'assistants d'éducation, il y a eu un mouvement de grève spontané le mardi 18 juin dans certains services de vie scolaire, par exemple au collège et au lycée professionnel de Trélazé et à l'EREA (Etablissement Régional d'Enseignement Adapté) de Saint Barthélémy.
La CGT, la FSU et SUD ont pris l'initiative d'appeler à la grève les personnels de vie scolaire de lycée et collège et les AVS (Auxiliaires de Vie Scolaire) le mardi 24 juin.
Affaire à suivre...

CGT Educ'Action 49

mardi 18 juin 2013

L'URSEN DE L'ACADÉMIE DE NANTES S'ADRESSE AU RECTEUR A PROPOS DES INSPECTIONS

Objet : question sur les inspections

            Monsieur le Recteur,
            La commission exécutive de l’URSEN CGT Nantes réunie le 13 juin 2013 à Angers entend vous interpeller sur plusieurs points au sujet des inspections ayant eu lieu en cette année scolaire 2012/2013 et demande à obtenir des réponses de la part de vos services.
1)Nous nous interrogeons tout d’abord sur les raisons de la multiplication soudaine des inspections concernant les personnels. S’agit-il de rattraper un retard éventuel dans l’évolution de carrière des personnels, d’un rééquilibrage entre les disciplines, d’une volonté de votre part ? Nous souhaiterions en être informés.
2)En particulier, nous avons constaté cette année une recrudescence du nombre de « visites conseil » des inspecteurs pour les collègues contractuels de l’académie, notamment lorsqu’ils postulaient au concours réservé ou examen professionnel. Nous nous posons des questions sur cette démarche. S’agit-il d’une aide à la préparation des épreuves ?
3)Nous attirons également votre attention sur un contexte déjà rendu difficile pour bon nombre de collègues contractuels (angoisse de la titularisation, nombreuses ambiguïtés sur les modalités d’admissibilité notamment dans l’élaboration du RAEP, délai très court pour rédiger le RAEP…). En outre, dans la plupart des cas, les personnels contractuels n’ont reçu aucune formation sérieuse. Au mieux, ces personnels, déjà fragilisés par la précarité, ont été accompagnés bénévolement par les équipes pédagogiques ; au pire, et c’est trop souvent le cas, ils se sont trouvés isolés et face à eux-mêmes. Il nous semble que cette réalité n’est pas toujours prise en compte par les corps d’inspection dans leur expertise des activités qu’ils observent. Cela se traduit pourtant par des jugements sur le travail des agents considérés parfois comme très sévères par les personnels. Il semble difficile de faire appel à des personnels qui servent la plupart du temps de variable d’ajustement, sans leur donner les moyens nécessaires de formation. Les conséquences sur la santé de ces personnels devraient être prises en compte, et nous pensons qu’il faut réfléchir aux moyens de faire cesser cette situation.
4)De même, nous déplorons un manque de formation aux nouveaux programmes (notamment le bac pro 3 ans, ou en collège…) et une certaine cacophonie, non pas dans leur contenu, mais dans leur mise en œuvre pédagogique auprès des élèves. Les collègues se sentent très souvent soumis à un discours confus venant des inspecteurs qui parfois se contredisent entre eux ou même conseillent fortement, voire même exigent des méthodes pédagogiques en opposition totale au principe de liberté pédagogique. Selon nous, les programmes sont la seule référence réglementaire adressée aux professeurs. Les ressources et documents proposés aux enseignants garantissent ce principe, il revient donc à chaque enseignant de s'approprier les programmes dont il a la charge, d'organiser le travail de ses élèves et de choisir les méthodes qui lui semblent les plus adaptées en fonction des objectifs à atteindre. Les enseignants se trouvent déstabilisés par ces incohérences et les prescriptions contradictoires venant de la hiérarchie : chefs d’établissement, corps d’inspection, MEN…
5)Ainsi, nous pensons qu’il est nécessaire de redonner une certaine cohérence aux pratiques pédagogiques. Il nous semble également important de redonner une forme d’équité entre les personnels, à la fois dans le calendrier des inspections, et dans l’égalité de traitement entre les personnels : les disciplines sont-elles traitées de façon équitable, quelle considération pour les TZR… 
6) Enfin, nous avons pu remarquer que lors de nombreuses inspections, les entretiens entre les collègues et l’inspecteur ont souvent pu déraper vers un jugement sévère et des propos très durs voire inappropriés, et en dehors de toute prise en compte du contexte d’inspection (élèves difficiles, inspections de fin de journée). Nous rappelons à cet effet que selon le code de l’éducation, l’une des missions de l’inspecteur est d’inspecter et de conseiller les personnels. Ainsi, selon nous, l’inspection peut et doit être une aide pédagogique qui prend en compte aussi l’environnement du cours. Nous attirons votre attention sur le soutien, la bienveillance qu’un inspecteur se doit d’avoir vis à vis des personnels sans quoi ces derniers pourraient avoir le sentiment de se voir infliger un jugement, une condamnation, voire même une remise en cause globale de leur capacité à enseigner. Selon nous, les entretiens post inspection devraient donc être des lieux d’échange constructif sur des pratiques pédagogiques.
L’ensemble de ces éléments émanent de nombreux retours, remarques, réflexions que nous avons pu connaître de la part des personnels de l’académie. Nous vous demandons ainsi  de bien vouloir transmettre ce courrier à l’ensemble des corps d’inspection.
Pour toutes ces raisons, il nous parait indispensable que vous nous répondiez de façon claire sur ces différents points. Le dialogue nous semble nécessaire pour prévenir la souffrance au travail des personnels que ces inspections peuvent provoquer, de manière à faire ensemble une prévention de ces risques psycho-sociaux.
Assurés de votre compréhension et dans l’intérêt du service public d’éducation, veuillez agréer Monsieur le recteur,  l’expression de nos sentiments respectueux. 
Pour l'URSEN-CGT de l'académie de Nantes


Karine Perraud, secrétaire académique

lundi 10 juin 2013

CHS-CT (départementaux et académiques) CHS (d'établissement) ET RISQUES PSYCHO-SOCIAUX : UN ENJEU POUR LE SYNDICALISME


Les CHS-CT (Comité d'Hygiène et Sécurité et des Conditions de Travail) mis en place en 2011 au niveau départemental et académique dans l'Education Nationale sont compétents pour tous les risques au travail, ce qui inclut les risques pour la santé physique et les risques d'accidents... Mais ils sont aussi compétents pour les situations de souffrance au travail, ce que l'on appelle les  "Risques Psycho-Sociaux" (RPS).
La situation sociale se dégrade accroissant les difficultés de beaucoup d'élèves, et la réduction des moyens de l'école désorganise les conditions de travail des personnels et des élèves. Les personnels subissent l'agressivité des élèves, les incivilités sont monnaie courante.
Mais la hiérarchie  ne protège en rien les personnels. Pire, elle  reporte sur eux  la responsabilité des difficultés. Des conflits naissent qui dérivent vers des situations de harcèlement.  Cette situation détériore la santé  des personnels de l'Éducation Nationale, parfois gravement, parfois même jusqu'au suicide.

         A lire en complément : "Les RPS dans l'Education Nationale"

Une expérience dans le Maine et Loire
Concrètement, en 2012/2013, le CHS-CT départemental du Maine et Loire, est intervenu sur plusieurs situations concrètes. Les possibilités de droit d'alerte pour les élus au CHS-CT, et de droit de retrait pour les personnels concernés ont été utilisées. L'administration résiste pour ne pas appliquer le droit favorable aux salariés, et il a fallu faire intervenir plusieurs fois  l'Inspection du Travail.
En avril-mai 2013, une enseignante d'un Lycée Professionnel du Maine et Loire, agressée par une élève puis contestée par un groupe d'élèves,  et désavouée par la direction de l'établissement, a fait valoir son droit de retrait. Le CHSCT Départemental a déclenché un droit d'alerte, une enquête du CHSCT a eu lieu et le CHSCT a préconisé des mesures dans une délibération. Les sections syndicales du lycée s'appuient sur  la Commission d'Hygiène et Sécurité (CHS) de l'établissement pour les faire appliquer.

A lire en complément un dossier complet :

Le CHS-CT et les CHS des établissements sont des outils pour notre action syndicale :
à nous d'apprendre à les utiliser 
La loi n'a jamais suffi à elle seule à protéger les salariés des abus des employeurs, mais quand la loi est de notre côté, elle est un atout dont il faut se servir pour appuyer les actions collectives et revendiquer l'amélioration des conditions de travail.

samedi 1 juin 2013

DIFFÉRENTES PUBLICATIONS POUR MIEUX CONNAÎTRE NOS DROITS

Guide syndical ATSS
CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR AVOIR ACCÈS AUX DOCUMENTS
Guide syndical donne accès à tous nos droits syndicaux
Dernière parution de notre journal national Perspectives
CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR AVOIR ACCÈS AUX DOCUMENTS
4 pages sur la Vie Scolaire
SPECIAL 1 ER DEGRÉ